Il faut essayer de commencer le Sédère dès l’apparition des étoiles (à la tombée de la nuit), pour s’assurer que les enfants seront toujours assez éveillés pour réciter le Ma Nichtana et pour recevoir les réponses à leurs questions. C’est ainsi que vous accomplissez la mitsva : « Et en ce jour, vous raconterez à vos enfants. » Assurez- vous de ne pas prononcer le Kidouche avant la tombée de la nuit.

La table du Sédère devrait être arrangée avec la plus belle vaisselle et la plus fine argenterie que l’on possède. Des coussins devraient être préparés d’avance pour que l’on puisse s’y accouder pour démontrer que nous sommes libérés. Si vous ne disposez pas de cousins, ou si vous n’êtes pas confortables avec un coussin, vous devriez tout de même vous pencher ou vous appuyer du côté gauche.

Le mot Sédère signifie « ordre »; ce qui nous rappelle que tous les rituels et toutes les coutumes requis durant cette soirée doivent être exécutés dans un ordre précis. L’ordre du Sédère est trouvé dans la Hagada.

Les Rabbins ont décrété un ordre spécial pour l’exécution du Sédère. Plusieurs mitsvotes devraient être accomplies le soir du Sédère; certaines sont originaires de la Torah, d’autres sont d’origine rabbinique, et d’autres encore sont nées de traditions ou de coutumes. En règle générale, les mitsvotes (commandements positifs) ne devraient pas être exécutées « en séries »; c’est-à-dire, que chaque mitsva devrait être exécutée séparément, au moment et à l’endroit approprié, et l’on ne devrait jamais accomplir deux mitsvotes de façon simultanée, en un même acte. Si une mitsva doit en suivre une autre, la séquence ne peut être inversée. Nos grands rabbins ont établi un ordre déterminé aux mitsvotes du Sédère, et cela, pour toutes les générations. Cet ordre doit donc être suivi sans aucune modification, même la plus infime.

Les rabbins ont aussi inséré plusieurs secrets cachés et illusions mystiques dans chacun des actes que nous effectuons. Chacun d’eux selon une séquence précise. Ainsi, qu’une coutume tienne d’une obligation rabbinique ou qu’elle ait simplement été adoptée, nous devrions suivre l’ordre donné, sans variation ou écart par rapport aux coutumes que nous avons reçues.

Quinze marches conduisaient au Beit Hamikdache (Temple) – ce chiffre correspond au quinze Chir hamaalote que l’on trouve dans les Tehilim (Psaumes). De même, le Sédère suit un processus en quatorze étapes.

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